Boîtes en or et "objets de vertu" au Musée Cognac-Jay jusqu'au 6 mai

crédits : Boîte faisant cabinet de minéralogie, de Johann Christian Neuber (orfèvre, 1736-1808) © Fr. Cochennec et C. Rabourdin / Musée Cognacq-Jay / Roger-Viollet
Avec 240 objets d’une qualité exceptionnelle, le musée Cognacq-Jay conserve une des plus importantes collections de boîtes et d' »objets de vertu » en France : boîtes à mouches, tabatières, étuis et nécessaires… Des petits trésors à découvrir jusqu’au 6 mai 2012.crédits : Boîte faisant cabinet de minéralogie, de Johann Christian Neuber (orfèvre, 1736-1808) © Fr. Cochennec et C. Rabourdin / Musée Cognacq-Jay / Roger-Viollet
L’origine de l’expression « objets de vertu » est un peu obscure : il s’agirait soit d’un anglicisme, « Vertue » étant le nom d’un orfèvre ou d’un collectionneur ; soit d’un souvenir de l’émigration des protestants de France, à la révocation de l’Edit de Nantes, ceux que l’on appelait « les Vertueux », parce qu’ils n’avaient pas voulu renier leur foi – parmi lesquels se trouvaient de nombreux artistes et artisans, en particulier des orfèvres.
Ces « objets de vertu » sont de véritables chefs-d’oeuvre d’invention, de fantaisie et de technique.
Ils sont en or, enrichis de pierres dures ou de pierres précieuses, couverts de nacre, de porcelaine ou d’émail translucide, parfois ornés de miniatures.
Les formes qu’ils adoptent sont aussi variées, parfois incongrues, reproduisant un dromadaire, un violon, une tête masquée ou une jambe ! L’un deux se présente comme un cabinet de gemmologie portatif (Cf illustration).
Il s’agissait d’objets précieux, à l’usage domestique parfois réel, mais qui servaient plus souvent de cadeaux et dont la valeur marchande était calculée. Le roi et la reine honorèrent ainsi nombre de leurs courtisans.
Musée Cognacq-Jay
8 rue Elzévir
75003 paris
Tél. 01 40 27 07 21

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