COMMENT DÉGUSTER UN PHENIX , DELPHINE GIGOUX-MARTIN à l'Hôtel de Mongelas

Delphine Gigoux-Martin installe un solide taureau camarguais naturalisé dans le musée. L’animal, soigneusement évidé, contient tous les ustensiles nécessaires à un festin servi à même la carcasse. 

Dans certaines vitrines du musée, des terrines zoomorphiques en céramique du XVIIIème siècle étonnent les visiteurs. On est surpris par ces têtes de sanglier, de cerf ou de biche dont la calotte crânienne se soulève, par ces pigeons, ces cailles et ces lapins à couvercletaureau… Destinée à contenir les ragoûts, cette étrange vaisselle témoigne d’un changement dans l’esthétique des tables européennes encore inspirée des festins médiévaux. Elle est déjà tentée par une forme d’abstraction.
À rebours de cette tendance à la désincarnation, Delphine Gigoux-Martin installe un solide taureau camarguais naturalisé dans le musée. L’animal, soigneusement évidé, contient tous les ustensiles nécessaires à un festin servi à même la carcasse. Au chef Yves Camdeborde est confié le soin de confectionner les mets qui seront proposés au public au cours de performances-dînatoires inédites.


62, rue des Archives Paris
 

  • 62, Lundi : Fermé
  • Mardi au dimanche : 11h – 18h
  • Mercredi : nocturne jusqu’à 21h30
  • Fermé les jours fériés

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