Pendant les dix dernières années du fascisme (1933-1943), l’industrie cinématographique italienne connut un nouvel essor, notamment grâce à la création des studios de Cinecità en 1937.
Ce ne sont pas les films de propagande qui dominent alors la production mais des genres ou des courants qui, chacun à sa façon, contournent la réalité sociale et politique du pays.
Le plus conventionnel est le cinéma dit des « téléphones blancs », allusion ironique à un accessoire que l’on retrouve beaucoup dans ces comédies bourgeoises et qui trahit leur irréalisme. Dans la continuité des films à grand spectacle des années 1910, des films historiques impressionnants sont également réalisés.
C’est aussi pendant cette période qu’apparaît un mouvement esthétique important : le calligraphisme, inspirés par la littérature du XIXe siècle et marqué par un formalisme minutieux. Enfin, dès le début des années 30, des films plus connectés aux réalités sociales du pays peuvent être vus comme les prémisses du mouvement néoréaliste, dont Ossessione marquera l’avènement.
Auditorium niveau -2
Mussolinia di Sardegna 5 juin 20 h
Treno populare
1860 sam. 6 juin 2015 – 16h00
Auditorium niveau -2
Monsieur Max
sam. 6 juin 2015 – 19h00
Auditorium niveau -2
http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/cinema/
Musée d’Orsay
1 Rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris, France