Réunissant une centaine d’œuvres, l’exposition met en lumière la singularité avec laquelle Chagall aborde les représentations de guerre et celles de paix.
A Vitebsk, pendant la première guerre, Chagall rend compte d’une réalité brute, les mouvements de troupes, les soldats blessés, les populations juives chassées de leurs villages ; il s’attache aussi à représenter l’environnement de son enfance, dont il semble pressentir la disparition, et son bonheur conjugal.Marc Chagall, «Les amoureux en vert» (1916-1917) – Photo Gérard Blot / RMN. ADAGP, Paris 2013 / Chagal
En 1922, Chagall quitte définitivement la Russie et s’installe à Paris l’année suivante. Il se consacre à l’illustration de différents livres, dont la Bible. Son séjour est également marqué par des peintures oniriques où figurent des personnages hybrides caractéristiques de l’imaginaire chagallien, et par de nombreuses images du couple, motif central dans son œuvre.
Devant la montée du nazisme, Chagall est contraint de quitter la France. Exilé aux Etats-Unis, il continue de témoigner des ravages de la guerre.
L’installation de Chagall à Vence après la guerre entraîne une modification notable de sa façon de peindre, comme des thèmes abordés.
La curiosité de Chagall pour l’art de son temps et la liberté qu’il s’est toujours donnée lui ont permis de construire un univers pictural profondément singulier – reflet autant du monde contemporain que de ses propres émotions.
Musée du Luxembourg
19 rue de Vaugirard
75006 Paris
Tous les jours de 10h à 19h30
Nocturne les lundi et vendredi jusqu’à 22h
es lundis, hors jours fériés et vacances