le Petit Palais présente une rétrospective inédite consacrée à André Devambez, artiste de la Belle Époque : peintre, graveur et illustrateur, il oscille entre des sujets graves et légers. Il reçut tous les honneurs de son vivant et bénéficia d’une grande renommée.
. André Devambez, Un mariage en aéroplane, au-dessus de la Tour Eiffel et de la Seine (La Noce en aéro-taxi), 1909.
Lithographie. MUDO, musée de l’Oise Photo © RMN-Grand Palais / Adrien Didierjean
André Devambez naît à Paris et grandit dans l’univers de la Maison Devambez, l’entreprise familiale de gravure et d’édition créée par son père Édouard. Il montre des prédispositions précoces pour le dessin et entame rapidement des études académiques à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il obtient le Prix de Rome qui lui permet de parfaire son apprentissage à la Ville Médicis. À son retour à Paris, il fait de Paris et de ses habitants l’un de ses sujets de prédilection.
Ses représentations de la capitale avec leur vue plongeante témoignent de son goût pour les cadrages innovants. Ses vues pouvaient, disait-on, donner le vertige ! Il se passionne également pour les inventions modernes notamment l’automobile, les bus à impériale, les dirigeables et surtout les avions. Il se rend régulièrement sur les aérodromes et en observateur attentif les dépeint dans ses « vues aéronautiques » avec une précision parfaite.
En parallèle, il mène une carrière d’illustrateur pour des revues comme Le Figaro illustré ou l’Illustration. Avec ce médium, Devambez laisse vagabonder son imagination débordante. Il convoque des foules grouillantes, des personnages truculents, des monstres effrayants, comme les « Macrobes » qu’il invente pour une nouvelle de science-fiction.
Avec près de 250 œuvres, le parcours de l’exposition propose une déambulation dans l’imagination débordante de cet artiste et témoigne à la fois d’un goût pour la modernité et d’une grande fantaisie
créative.
Avenue Winston Churchill 75008 Paris
Du mardi au dimanche de 10h à 18h
Les vendredis et samedis jusqu’à 19h